Salle obscure

Salut à tous et toutes ! Désolée pour ce nouveau silence radio de quelques semaines ! Me revoilà enfin avec un nouvel article, pour associer à mon goût de la lecture une autre de mes passions : le cinéma.

Oh bien sûr, je n’ai pas une connaissance encyclopédique du cinéma (loooooin de là). Il y a plein de classiques que je n’ai pas (et même pas envie de voir). Cela fait longtemps que je n’ai pas mis les pieds dans une salle noire (manque de temps et d’argent, et oui), mais avec mon copain, nous avons opté pour la solution Netflix : pas de nouveautés mais quelques découvertes. Si on ajoute à ça les codes Canal que nous empruntons à notre famille, cela fait quand même une belle sélection !

 

 

Je me suis rendue compte récemment que j’avais rarement lu un livre ET vu le film adapté. La plupart du temps, c’est soit l’un, soit l’autre ! Sûrement car une fois après avoir vu le film, je me dis que c’est bon, je connais l’histoire. Alors que beaucoup de cinéastes prennent des libertés avec les adaptations, ou raccourcissent le script en question pour coller au format bobine 2h.

Orange Mécanique, Délivrance, Le Seigneur des Anneaux, Le Parfum, Zazie dans le métro, Harry Potter, Alice au Pays des Merveilles, Orgueil et préjugés, Matilda, Max et les Maximonstres, Sur la route, Millenium, Cyrano de Bergerac, Le Hérisson, La Route, La délicatesse, Au bonheur des ogres, Les Hauts de Hurlevent, Effroyables Jardins, Le journal de Bridget Jones, Mémoires d’une geisha, Dracula, La Vague, Persepolis, Le Procès…etc etc. Autant de livres que j’ai lu et dont j’ai vu les films qu’ils ont inspiré. J’ai aimé parfois, d’autres non.

Mais le nombre de films que j’ai vu dont je n’ai pas encore pu lire le texte d’origine, il y en a encore plus. Et c’est pour cela qu’aujourd’hui j’ai décidé d’établir une petite liste des 5 livres adaptés au cinéma à lire en priorité pour moi ! (cette liste n’a pas d’ordre définie :D)

 

Blade Runner, de Ridley Scott, 1982 : adapté de Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques de Philip K. Dick, 1966. Ou l’histoire dans un futur proche post-apocalyptique,où les seuls survivants sur Terre sont les humains et où toute faune a disparu, d’un blade runner, Rick Deckard, un policier entraîné pour arrêter les « réplicants », androïdes jadis considérés comme nos esclaves, bannis de la planète après une révolte. Certains se cachent encore sur la Terre hyper polluée par une catastrophe nucléaire, et des brigades sont chargées de les retrouver. Rick espère capturer un dernier groupe revenu sur Terre, afin de s’offrir le cadeau le plus cher et presque impossible qui soit : un animal, un vrai. Une description sombre et désespérée de l’avenir de l’humanité, une véritable réflexion sur l’écologie et sur l’eugénisme, dans une esthétique cyberpunk.

Le monde selon Garp, de George Roy Hill, 1982 : adapté du Monde selon Garp de John Irving, 1978. Une histoire qui raconte la vie de l’écrivain T.S. Garp, élevé par sa mère, ancienne infirmière militaire qui aura profité de l’érection d’un soldat à l’agonie pour tomber enceinte ! On suit toute la vie de ce personnage attachant, de sa conception à sa mort : son enfance, ses études et sa pratique de la lutte, son amour pour Helen, l’envie de devenir auteur reconnu, sa mère qui devient l’emblème des luttes féministes des années 60, les drames familiaux qu’il va rencontrer…Un roman drôle et irrévérencieux qui propose une véritable mise en abîme de rôle de l’écrivain.

True Grit, de Joel et Ethan Cohen, 2010 : adapté de True Grit (Cent dollars pour un shérif) de Charles Portis, 1968. Etats-Unis, 1870. Une jeune fille de 13 ans décide de venger son père, assassiné par des bandits sans grande envergure. Elle entraîne alors dans sa quête un vieux marshall alcoolique et aigri, et un Texas Ranger qui rêve de gloire et d’argent. Honneur, grandes chevauchées et un monde brutal et violent s’entremêlent dans ce western.

Vol au-dessus d’un nid de coucou, de Milos Forman, 1975 :  adapté de La Machine à brouillard de Ken Kesey, 1962. Pour échapper à la prison, un délinquant décide de se faire passer pour psychologiquement instable afin de se faire interner. Il va alors se lier avec les malades, découvrir un univers où toute humanité est absente, et où les sévices de l’infirmière Ratched entravent encore plus la liberté déjà restreinte des pensionnaires. Un beau plaidoyer contre une institution qui a l’époque a détruit de nombreuses vies.

Morse, de Tomas Alfredson, 2008 : adapté de Laisse-moi entrer de John Ajvide Lindqvist, 2004. Dans une banlieue suédoise anonyme, glauque et triste, Oskar, 12 ans, souffre douleur de son école, collectionne les coupures de journaux sur les meurtres, et est passionné de médecine légale. Son autre passe-temps consiste à imaginer les pires choses qu’il pourrait faire subir à ses harceleurs. Il va se lier d’amitié avec Eli, une jeune fille fraîchement arrivée dans le quartier. Mais Eli n’est pas une enfant comme les autres, elle est un vampire. Ambiance glaciale et glaçante pour ce portrait d’enfance horrifique.

 

La liste est encore longue, mais je vais m’arrêter ici ! Vous aurez remarqué qu’il n’y aura pas eu de Tsundoku ce mois-ci, je pense qu’on peut dire que cet article en est un, en quelque sorte !

 

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